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Définition et origine
Ayur vêda = sens de la vie Cela désigne un ensemble de croyances philosophiques qui sont à la base de la religion hindouiste. L’univers est composé de cinq éléments À la base de cette philosophie, il y a l’affirmation que l’univers est composé de cinq éléments : l’air, le feu, l’eau, la terre et l’éther, lequel symbolise l’espace. L’univers (ou macrocosme) est en harmonie lorsque tous ces éléments sont en harmonie : ni trop, ni trop peu. Le corps humain est considéré comme une reproduction miniature de l’univers (microcosme). Pour être en harmonie, donc en bonne santé mentale et physique, les cinq éléments doivent aussi être en harmonie dans le corps. Chaque personne combine à sa façon les cinq éléments, ce qui définit son tempérament et sa nature. Ces associations sont réparties en trois grandes catégories appelées dosha, ou « humeurs ». Les maladies sont interprétées comme des déséquilibres des dosha – par exemple, la fièvre est un excès de feu, l’asthme un manque d’air –, qui peuvent aller jusqu’au chaos le plus complet avec, à la clé, la mort de la personne. On se souvient que c’est ce que pensait aussi le médecin grec Hippocrate, père de la médecine occidentale, qui recherchait le bon équilibre entre les éléments, et également la médecine chinoise, qui cherche à harmoniser les flux d’énergie. Ce n’est pas étonnant : une partie de l’Inde (l’actuel Pakistan) fut conquise par des Grecs (Alexandre le Grand et ses troupes) à l’époque d’Hippocrate, qui apportèrent leur philosophie, leur savoir et leur médecine, puis, au Moyen Âge, par les Mongols qui régnaient sur la Chine. On retrouve en Inde ces influences. Le prana : l’énergie vitale La médecine chinoise a le qi, l’énergie vitale. L’équivalent en médecine indienne est le prana, souffle vital qui circule à travers soixante-douze mille canaux, parmi lesquels les douze méridiens de l’acupuncture chinoise. L’énergie se concentre dans sept chakra principaux, qui sont des disques en rotation perpétuelle, situés le long de la colonne vertébrale. Les massages avec de l’huile qui coule le long des canaux énergétiques permettent de rétablir la circulation des énergies, et de stimuler les marma, points de contact entre la conscience et le corps. Origines de l'Ayurveda Les origines de l'Ayurveda remonteraient, selon certains, aux Vedas, un ensemble de textes révélés très anciens datant de la période védique (IIe millénaire av. J.-C.). Le Veda (au singulier), c'est-à-dire la Connaissance, est divisé en quatre Vedas: le Rig-Veda, le Yajur-Veda, le Sama-Veda et l'Atharva-Veda. De plus, chaque Veda possède un Upaveda, un « Veda subordonné », l'Ayurveda étant le Veda subordonné de l'Atharva Veda. L'Ayurveda, comme l'ensemble des Vedas, est dit nityam et apaurusheyam (littéralement : éternel et non créé par l'homme donc « révélé »). À l'origine, les principes de guérison exposés dans l'Atharva-Véda reposaient essentiellement sur le son ou la parole. Les hymnes étaient alors des moyens de guérison et leur simple récitation avait, selon le texte, le pouvoir de soigner toute chose et n'étaient pas basés sur une médication.
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Fondements de l'ayurveda
D’abord, il faut comprendre que le terme « ayurvéda » ne touche pas seulement, ni même principalement, la médecine ou la santé. Le but de l'Ayurveda est triple : le maintien de la santé, la guérison des maladies et la réalisation de soi. L'Ayurveda décrit l'être humain comme étant composé des cinq Mahabhutas (IAST : mahābhūta, les cinq éléments), des trois doshas (les énergies de base du vivant), des sept dhatus (les tissus) et des seize shrotas (les canaux qui véhiculent les doshas à travers tout l'organisme). L’univers est composé de cinq éléments À la base de cette philosophie, il y a l’affirmation que l’univers est composé de cinq éléments : l’air, le feu, l’eau, la terre et l’éther, lequel symbolise l’espace. L’univers (ou macrocosme) est en harmonie lorsque tous ces éléments sont en harmonie : ni trop, ni trop peu. Le corps humain est considéré comme une reproduction miniature de l’univers (microcosme). Pour être en harmonie, donc en bonne santé mentale et physique, les cinq éléments doivent aussi être en harmonie dans le corps. Chaque personne combine à sa façon les cinq éléments, ce qui définit son tempérament et sa nature. Ces associations sont réparties en trois grandes catégories appelées dosha, ou « humeurs ». Les maladies sont interprétées comme des déséquilibres des dosha – par exemple, la fièvre est un excès de feu, l’asthme un manque d’air –, qui peuvent aller jusqu’au chaos le plus complet avec, à la clé, la mort de la personne. On se souvient que c’est ce que pensait aussi le médecin grec Hippocrate, père de la médecine occidentale, qui recherchait le bon équilibre entre les éléments, et également la médecine chinoise, qui cherche à harmoniser les flux d’énergie. Ce n’est pas étonnant : une partie de l’Inde (l’actuel Pakistan) fut conquise par des Grecs (Alexandre le Grand et ses troupes) à l’époque d’Hippocrate, qui apportèrent leur philosophie, leur savoir et leur médecine, puis, au Moyen Âge, par les Mongols qui régnaient sur la Chine. On retrouve en Inde ces influences. Le prana : l’énergie vitale La médecine chinoise a le qi, l’énergie vitale. L’équivalent en médecine indienne est le prana, souffle vital qui circule à travers soixante-douze mille canaux, parmi lesquels les douze méridiens de l’acupuncture chinoise. L’énergie se concentre dans sept chakra principaux, qui sont des disques en rotation perpétuelle, situés le long de la colonne vertébrale. Les massages avec de l’huile qui coule le long des canaux énergétiques permettent de rétablir la circulation des énergies, et de stimuler les marma, points de contact entre la conscience et le corps.
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Pratique de l'Ayurveda
Le diagnostic Charaka, considéré comme l'un des principaux fondateurs de l’Ayurveda, déclare que « c'est le patient et non la maladie qui est l'objet du traitement. » Pour le vaidya (le médecin ayurvédique), la maladie « n'existe pas » en tant que telle. Elle ne serait que l'expression d'un déséquilibre des trois doshas qu'il faudrait harmoniser. Il s'agit donc d'établir tout d'abord la nature de ce déséquilibre (quels sont les doshas viciés), d'en rechercher ensuite les causes et d'y trouver finalement un remède. 1.Le praticien commence par Darshana, l'observation visuelle du corps au cours duquel ses caractéristiques physiques sont observées et Sparshana, l'examen tactile par la palpation, la percussion et l'auscultation de ses diverses parties ainsi que de certains organes internes. 2.Afin d'établir la nature du déséquilibre, le vaidya pratique ensuite une méthode de diagnostic par le pouls appelée Nadi Pariksha (ou Nadi Vigyan, selon les régions de l'Inde où elle est pratiquée), différente de celle utilisée par la médecine moderne. Ici, on pose trois doigts (l'index, le majeur et l'annulaire) sur l'artère radiale du patient au niveau du poignet. En exerçant différents modes de pression, le vaidya recueille l'information concernant les doshas de la personne et de cette manière, détermine sa vikriti — l'état de déséquilibre de ses doshas. 3.Le déséquilibre étant désigné, il en détermine la cause. Selon cette méthode, l'origine de l'affection est à la fois interne et externe : le dysfonctionnement est dû à un blocage des shrotas — la première manifestation matérielle des doshas dans le corps — mais également aux habitudes de vie de la personne. Prashna est l'interrogatoire du patient qui permet de définir les erreurs diététiques et comportementales éventuelles qui pourraient être la cause du déséquilibre. L'Ayurveda accorde une grande importance à l'histoire personnelle du patient, à ses antécédents familiaux, médicaux et professionnels ainsi qu'à son vécu psychologique jugés déterminants pour son état de santé. Les traitements ayurvédiques La médecine ayurvédique consiste à rétablir les équilibres : on utilise le chaud, le froid, le sec, l’humide, la lumière ou l’obscurité, le souffle ou le calme, toujours pour compenser les excès dans un sens ou dans l’autre. Voici les quatre grandes étapes du traitement ayurvédique : •la désintoxication (shodan) : purifier l’organisme pour le débarrasser des toxines. Les « résidus » (ou mala) provenant de notre alimentation ne se limitent pas à l’urine, aux selles et à la transpiration. Ils doivent pouvoir s’évacuer par l’ensemble des orifices, y compris la bouche, les oreilles et les yeux. Éternuer, bâiller, pleurer... rien ne doit être réprimé; •l’atténuation (shaman) : rééquilibrer les dosha à l’aide de massages à l’huile de sésame tiède, d’exercices de respiration, du jeûne, de la gymnastique et de la méditation (yoga), des chants et de la musique ; •le rajeunissement (rasayana) : tonifier l’organisme par l’ingestion d’aliments, de plantes, de minéraux, le jeûne, la gymnastique et la méditation (yoga) ; •la guérison mentale (satvajaya) : conduire les flux énergétiques dans le corps, libérer la pensée, pour produire une élévation spirituelle.
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Le massage ayurvédique
Le massage ayurvédique, aussi parfois appelé Abhyanga, est un des fondements de la médecine traditionnelle indienne. On le pratique généralement avec de l'huile tiède et il permet d'atteindre un état de profonde relaxation. Le massage ayurvédique se pratique sur une table de massage ou au sol. Le patient est généralement recouvert d'un drap qui sert à découvrir au fur et à mesure les parties à masser. Chaque massage est individualisé selon la prédominance des doshas et des déséquilibres du client. Quelle tenue porter pour effectuer un massage ayurvédique ? Comme pour la plupart des massages, il sera préférable de porter des vêtements amples et confortables pour ne pas gêner les déplacements et la bonne exécution du protocole. Quand faire un massage ayurvédique ? Dès l'âge de six ans, les enfants sont encouragés à masser les autres membres de leur famille. De même, une femme qui vient d'accoucher et son bébé recevront un massage quotidien dès la naissance et pendant 40 jours. Comment se déroule une séance de massage ? Comment se déroule le massage? Votre massage se donne dans une pièce calme, chauffée et confortable. Une lumière tamisée, quelques bougies et une musique douce créent une ambiance propice à la relaxation. Vous serez installé sur une table spécialement conçue pour un confort optimal (trou pour la tête, par exemple).
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Les bienfaits
Quels sont les bienfaits d'un massage ayurvédique ? Relaxation, assouplissement et détoxification Le massage ayurvédique élimine les tensions nerveuses et favorise le lâcher prise et la relaxation. Il améliore la posture, en assouplissant les articulations et la colonne vertébrale, ce qui permet d'atténuer les douleurs dorsales, cervicales ou articulaires. Au-delà de ses bienfaits physiques, cet acte d’amour et d’attention va, à travers le toucher, nourrir le corps, les sens et l’âme à tous les âges de la vie. Un massage ayurvédique, au-delà de ses vertus relaxantes, vous offre beaucoup d’autres bénéfices : Le premier bienfait du massage ayurvédique abhyanga, c’est la profonde détente qu’il procure. Dans l’ayurvéda, ce bienfait est à l’origine de nombreux autres avantages. Ce massage permettrait alors de limiter globalement les tensions et les maladies qui leur sont liées. Il permettrait également de rétablir l’humeur, de diminuer le stress, de limiter l’accumulation des toxines, et même de nourrir l’organisme. Plus concrètement, et pour les amateurs de massages les plus cartésiens, l’observation scientifique du massage ayurvédique a permis de dresser une liste de ses bienfaits : Amélioration du sommeil et diminution de la fatigue (notamment chronique) Une meilleure circulation de l’oxygène vers les tissus L’évacuation du stress Tonification de la peau Relaxation des tissus et des muscles Amélioration de la circulation sanguine Optimisation de circulation lymphatique et hormonale Assouplissement des articulations Amélioration de la concentration Plus grande conscience du corps (sentiment de légèreté et énergie décuplée) Les bienfaits physiques et psychologiques du massage ayurvédique abhyanga ne sont pas tous encore parfaitement compris par la médecine occidentale. Même si l’on est sceptique face aux croyances et aux affirmations de la médecine traditionnelle indienne (ayurvéda), une seule séance d’abhyanga suffit généralement pour être convaincu.
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Précautions
En principe le massage est reçu par une personne en bonne santé. Dans certains cas il faut éviter le massage car le corps est concentré sur un travail d’élimination, de digestion ou de réparation. Le massage en changeant les courants énergétiques, perturberait ce travail en cours. Il convient d’éviter le massage : •Les deux heures qui suivent un repas •Lorsque la vessie est pleine •Les deux premiers jours du cycle menstruel •En cas de phase aigüe d’une maladie, de fièvre ou d’état inflammatoire et ou infectieux, de crise (rhumatismes, arthrose…) •En cas de maladie grave en traitement (cancer, sclérose en plaque, chimiothérapie, radiothérapie…) •A la suite de blessures ou d’opération chirurgicale (le massage perturberait le travail d’auto-réparation) •En période prénatale jusqu’au 5ème mois de grossesse et en suite de couche durant 2 mois (massages spécifiques- spécialisation requise) •En cas d’ulcères intestinaux ou du duodénum •Pendant un jeûne (massage spécifique) •En cas de troubles psychologiques importants, de troubles émotionnels sévères Le massage ayurvédique n’est pas reconnu comme un massage médical en France. Les contre-indications à l’abhyanga sont donc les mêmes que pour la quasi-totalité des massages bien-être. On retrouve donc la liste classique : Inflammation de la peau, ecchymoses et tuméfactions Plaies, brûlures et troubles dermatologiques Fractures Fièvres Problèmes cardio-vasculaires Cancer Intervention chirurgicale moins de trois mois avant le massage
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